Les Rougons Macquart tome 11 : Au bonheur des dames – Emile Zola

Titre : Au bonheur des dames | Auteur : Emile Zola | Saga : Les Rougons Macquart (tome 11) | Année de publication originale : 1883 | Nombre de pages : 504 pages

Quatrième de couverture :

Octave Mouret affole les femmes de désir. Son grand magasin parisien, Au Bonheur des Dames, est un paradis pour les sens. Les tissus s’amoncellent, éblouissants, délicats, de faille ou de soie. Tout ce qu’une femme peut acheter en 1883, Octave Mouret le vend, avec des techniques révolutionnaires. Le succès est immense. Mais ce bazar est une catastrophe pour le quartier, les petits commerces meurent, les spéculations immobilières se multiplient. Et le personnel connaît une vie d’enfer. Denise échoue de Valognes dans cette fournaise, démunie mais tenace. Zola fait de la jeune fille et de son puissant patron amoureux d’elle le symbole du modernisme et des crises qu’il suscite. Zola plonge le lecteur dans un bain de foule érotique. Personne ne pourra plus entrer dans un grand magasin sans ressentir ce que Zola raconte avec génie : les fourmillements de la vie.

Mon avis : Au bonheur des dames est le onzième roman de la série « Les Rougon-Macquart » qui relate l’histoire de cette famille sur plusieurs générations et dans toutes les situations possibles de l’époque.

Dans ce livre est mit en scène Octave Mouret, arrière-petit fils de « Tante Dide » (ancêtre commun de toute la famille et héroïne du premier tome). Ici est décrit l’arrivée des grands magasins dans le monde moderne, ces magasins où l’on vend de tout à la fois et pas seulement une chose spécifique comme c’était le cas à l’époque.

J’ai beaucoup aimé cette histoire malgré le fait que j’ai dû le lire pour le lycée et que je déteste qu’on m’impose une lecture. Denise était un personnage très attachant, la jeune fille qui monte à Paris pour s’en sortir, qui veut s’imposer dans cette grande ville, qui tombe sous le charme des grands magasins comme toutes les jeunes filles, qui se fait embaucher et qui, malgré des débuts chaotiques, gravis les échelons et s’en sort. On s’identifie un peu à elle en fait.

J’ai aussi beaucoup aimé les « intrigues amoureuses », l’amour de cet époque là est tellement différent du notre, ça me fascine. Denise qui tombe amoureuse d’un homme qui ne l’aime pas alors qu’un autre est amoureux d’elle puis elle refuse les avances d’un autre homme qui l’aime alors qu’elle l’aime en retour, c’est une des choses que j’aime dans ces histoires là.

Découvrir l’évolution des grands magasins m’a beaucoup plu et j’aurais beaucoup aimé voir ça de moi même. Un des seuls points faibles de ce livre, est la longueur des descriptions. Oui, je sais, c’est du Zola, c’est son style et tout et tout mais j’avoue que parfois, c’est légèrement trop et que j’ai sauté quelques paragraphes, surtout vers la fin comme il nous décrit des choses qu’il avait déjà décrites au début du roman.

Je vous recommande ce livre qui d’après moi, est un des meilleurs de cette série même si ce n’est pas un coup de coeur complet.

Ma note : 8/10

4 réflexions sur “Les Rougons Macquart tome 11 : Au bonheur des dames – Emile Zola

  1. Pingback: Index des chroniques | Les chroniques d'oriane

  2. J’ai lu une quarantaine de pages il y a près d’un an…mais je n’ai pas réussi à continuer à cause des descriptions et de mon moral qui était au plus bas. Je reprendrai un jour, car je crois que l’histoire pourrait beaucoup me plaire !

    J’aime

Répondre à orianonyme Annuler la réponse.